mercredi 12 juillet 2017

Lundi 10/07 - Milky Chance – Les Nuits d’Istres


Milky Chance, auteur du tube planétaire Stolen Dance en 2014, n’a pas fait que défendre Blossom, son deuxième album, paru au printemps, ce lundi à Istres. D’ailleurs, c’est par Down By The River, extrait du premier opus, Sadnecessary, que le set commence. Clemens Rehbein, dont la voix est aussi atypique qu’en studio, arrive seul, mais ne tarde pas à être rejoint, dès la fin du premier couplet, par ses trois acolytes. La sauce prend rapidement. Les tout récents Ego et Blossom sont aussi bien accueillis. Sur Flashed Junk Mind, les allemands font preuve d’audace, en proposant une version retravaillée, particulièrement efficace. Peripeteia, et son solo d’harmonica, ainsi que Cold Blue Rain, interprété avec un ami du groupe au saxophone, donnent une autre dimension au concert, et laissent penser que Milky Chance va, tôt ou tard, faire partie des grands. Fairytale, avec une touche d’accordéon et Bad Things (sans Izzu Bizu) suivent, avant l’un des temps forts de la soirée : Loveland. Proposée dans une nouvelle version, avec une bonne dose d’harmonica, cette « chanson d’amour » transporte l’auditoire. Il fallait bien un peu de calme avant la tempête, diront les sages, car les tubes Cocoon et Stolen Dance, provoquent quelques déhanchements dans la fosse. Et, puisque la tradition veut que le meilleur soit gardé pour la fin, Sweet Sun clôture cette prestation de haute volée de manière festive, puisque s’entremêlent à merveille guitare, saxophone, harmonica et percussions. 

Setlist :

Down By The River
Ego
Blossom
Flashed Junk Mind
Peripeteia
Cold Blue Rain
Fairytale
Bad Things
Loveland
Cocoon
Stolen Dance
Sweet Sun 

Photo : Jane

dimanche 11 juin 2017

Samedi 10/06 - This Is Not A Love Song (Jour 2)



Fan de musique indie, je me sentais indigne de ne jamais avoir été à Nîmes, pour assister au festival This Is Not a Love Song. Libre ce samedi 10 juin, l’occasion était parfaite pour enfin nous y rendre, afin de voir en live des groupes comme Primal Scream, Echo & The Bunnymen ou Requin Chagrin.

15h20 – 16h : ÉQUIPE DE FOOT
Ouvrir une journée de festival n’est jamais chose aisée, qui plus est pour un groupe peu expérimenté. Équipe de Foot, composé de Mike (Chant – Batterie) et Alex (Chant – Guitare), s’en est plutôt bien sorti. Avec un son noisy, particulièrement influencé par Thurston Moore et Sonic Youth en général, le duo nous a offert une prestation efficace, même si le manque de basse s’est parfois fait ressentir. Notons la proximité appréciable des deux musiciens envers le public, qui a eu le courage d’affronter le plein cagnard.

16h – 16h50 : NORMA
Première artiste à se produire sous la scène Mosquito, face au soleil, Norma n’a pas bénéficié de la foule des grands jours. Malgré quelques titres agréables, comme Girl In The City, l’ensemble s’est avéré tout de même moyen.

17h – 17h50 : JOHNNY MAFIA
Peu nombreux sont ceux qui ont entendu parler de la commune de Sens, hormis peut-être les habitants de l’Yonne. Ce hameau va sûrement faire parler de lui durant les prochaines semaines, grâce à son quatuor punk, Johnny Mafia. Les quatre petits gars ont en effet livré une prestation énergique, à coups de riffs rapides et accrocheurs, avec un supplément non négligeable de grimaces et tirages de langue. Tirant ses influences de bandes comme les Ramones, Sum 41, Pixies ou encore Iron Maiden, Johnny Mafia est, à n’en pas douter, l’un des meilleurs espoirs punks français.


Revoir l’intégralité du concert, filmé par Culturebox :
http://culturebox.francetvinfo.fr/musique/pop/this-is-not-a-love-song/johnny-mafia-a-this-is-not-a-love-song-2017-256453

18h20 – 19h10 : CLAN EDISON
Clan Edison, reformé fin 2016, jouait à domicile. Il n’y avait donc rien d’étonnant à voir un public assez fourni devant la scène Mosquito. L’ensemble s’est avéré plus que correct, mais les sonorités parfois proches des Black Angels et Noir Désir sont un peu dérangeantes. Rien de révolutionnaire, mais l’ensemble était quand même sympa. 

19h20 – 20h20 : ECHO & THE BUNNYMEN
Présentés comme les concurrents des Cure dans les années 1980, les Echo & The Bunnymen étaient évidemment attendus de pied ferme par de nombreux festivaliers. La qualité musicale ne fait pas défaut au groupe Liverpool, avec des titres aboutis et des tubes indémodables, tels que Lips Like Sugar, qui font l’unanimité. Point regrettable tout de même, on ne ressent pas vraiment d’envie : on a l’impression d’avoir affaire à des musiciens blasés, venus sur scène seulement pour faire le job. C’est souvent le problème avec les « vieux » groupes. Dommage.



20h20 – 21h10 : REQUIN CHAGRIN
Pour ceux qui ne connaissent pas Requin Chagrin, il s’agit d’un quatuor de pop français, auteur d’un premier album éponyme prometteur. Leur passage sur la scène Mosquito était attendu par pas mal de spectateurs. Ces derniers ont accueilli la prestation de manière favorable, notamment grâce à la bonne ambiance qui a régné durant près de 50 minutes grâce aux lancers de requin gonflables et autres « slams ». Musicalement, ça sonne comme en CD et des chansons comme Adelaïde et Poisson Lune provoquent quelques stimulations dans les tympans. Toutefois – cela n’engage que moi – j’ai ressenti un léger manque d’assurance sur scène. Est-ce un manque d’expérience ou le cadre de ce festival, assez intimidant ? Je n’ai pas la réponse.



21h10 – 22h10 : JAKE BUGG
La première bonne surprise de la soirée. Dès son entrée sur scène, on sent que Jake Bugg est plein d’assurance, ce qui contraste finalement pas mal avec le concert auquel nous venions d’assister. Oui mais, voilà, Jake Bugg, c’est le genre de mec adulé au Royaume-Uni ; prenons-en pour preuves ses multiples passages à Glastonbury, salués par la critique. Ce soir, le jeune anglais, accompagné de trois musiciens, nous a offert une prestation à la fois rock n’roll et country, avec un enchaînement de titres courts, mais drôlement efficaces. Parmi les temps forts, l’acoustique Broken, particulièrement émouvante, ainsi que l’excellente Lightning Bolt, sur laquelle s’est clôturé le set. Rien à redire.



23h10 – 00h10 : PRIMAL SCREAM
C’est bien beau les concerts, mais il faut aussi se nourrir. Ainsi, la prestation d’Hidden Charm n’a pu avoir raison de nos estomacs. Ce qui finalement, n’était pas plus mal pour se ressourcer avant les très attendus Primal Scream, figures emblématiques de l’indie venue d’outre-Manche. On comprend vite pourquoi le groupe écossais jouit d’une telle notoriété. Une prestation sans faille, teintée de rock et d’électro, accompagnée d’un remarquable jeu de lumières, nous est offerte pendant une heure (qui passe malheureusement très vite). Les morceaux sont très efficaces et Loaded a fait monter la température – déjà élevée – de quelques degrés encore. Le charisme des musiciens et leur sympathie a aussi contribué à notre régal. On comprend mieux pourquoi de nombreux groupes actuels, dont les excellents Kasabian, les citent parmi leurs modèles…


00h10 – 1h00 : HMLTD
Avec Primal Scream, on pouvait légitimement penser que la barre avait été placée (très) haut. C’était sans compter sur l’ouragan HMLTD, qui a tout détruit sur son passage. À la fois glamours et punks, les londoniens nous ont embarqué dans un trip hors-norme durant 50 minutes. Tantôt influencée par Bowie et les groupes de cold-wave, la musique de HMLTD est aussi marquée par des rythmes électroniques, rappelant parfois même le dubstep. HLMTD (anciennement Happy Meal Limited) réinvente le punk. L’ambiance folle et l’euphorie provoquée par chaque mouvement de son charismatique leader, Henry Spychalski, me laisse penser que nous avons peut-être assisté au concert de l’un des plus grands groupes de rock de ces prochaines années. Suis-je fou ? L’avenir nous le dira. Une chose est sûre, cette prestation m’a mis un drôle d’uppercut.



1h00 – 2h00 : THEE OH SEES
Après HMLTD, il fallait se défouler. Et Thee Oh Sees, avec ses riffs lourds et sa double batterie, a permis à tout festivalier qui se respecte de conclure la soirée en sautant partout, sans oublier de secouer la tête de droite et de gauche.
Sûrement pas ce qui se faisait de mieux musicalement ce samedi, mais en live, ce que l’on recherche avant tout, c’est l’efficacité. Et sur ce point, les américains n’ont pas failli.


Le mot de Jane : Le mot d’ordre, c’est que TINALS est décidément un festival sympathique comme on les aime ! Pas de grosses foules de festivaliers en rut qui nous rebutent face aux têtes d’affiches alléchantes que proposent les confrères parisiens. Ce n’est pas ce qu’on vient chercher à TINALS. Au programme : de l’indie, du fun et de l’accessibilité. L’accès aux différentes scènes se fait très facilement durant toute la soirée, et la possibilité d’être très bien placé pour tous les concerts est plus qu’appréciable. 
Il va sans dire qu’il me tardait de voir HMLTD, Primal Scream ou autres Requin Chagrin. Si j’ai été un peu déçue par ces derniers, c’est une véritable claque que j'ai prise par nos compères anglo-saxons Happy Meal Limited. Un son gras, une prestance scénique hors-normes et de l’anticonformisme. Primal Scream a été à la hauteur de ce que j’espérais, et il a été également fort plaisant de découvrir Équipe de Foot, Johnny Mafia, et Rocky, en fin de soirée. Si le show de Echo & The Bunnymen ne m’a pas transcendée, je suis restée agréablement surprise par Jake Bugg, dont la voix nasillarde à la Dylan m’a ravie. 
Merci TINALS ! (Evidemment, nous serons de la partie l’année prochaine !)

Photos par Jane. 


mardi 25 avril 2017

Elton John hospitalisé d'urgence



Elton John a été placé en soins intensifs la semaine dernière, pour son retour Outre-Manche, après avoir contracté une infection bactérienne rare, pouvant avoir des conséquences mortelles. Selon Fran Curtis, son attachée de presse, le chanteur britannique est tombé malade dans l'avion, alors qu'il revenait d'Amérique du Sud. Toutes les dates prévues en avril et mai ont d'ores et déjà été annulées. 

Elton John a pu sortir de l'hôpital samedi. Un long repos lui a été préconisé par les équipes médicales. Par le biais d'un communiqué, il a tenu à s'excuser auprès de ses fans. 

Encore une grosse frayeur pour le monde de la musique... 







lundi 24 avril 2017

Samedi 22/04 – Le Zenith (Dijon) – Placebo + Last Train


Sept ans et demi après son dernier passage dans la Côte d’Or, Placebo était de retour au Zénith de Dijon ce samedi 22 avril, dans le cadre de sa tournée anniversaire 20 Years Of Placebo, accompagné des prometteurs Last Train, qui étaient leurs invités pour ce deuxième leg de la tournée française.

LAST TRAIN

Après avoir introduit sa (courte) prestation par la nocturne 9 de Chopin, le quatuor mulhousain  démarre le concert assez calmement, avec Weathering, titre éponyme de son premier album (Lire ma chronique de Weathering). L’accueil du public est assez discret – sûrement parce qu’il s’agit d’un titre assez complexe, pas forcément accessible dès la première écoute - mais les énergiques Cold Fever, puis Way Out, réveillent la foule. Fire, l’une des pièces maîtresses du groupe, et le psychédélique Leaving You Now – rappelant sensiblement l’époque Passover des Black Angels ainsi que les sonorités de Black Rebel Motorcycle Club – ponctuent cette demi-heure d’ouverture. Une prestation généreuse, portée par la frénésie de son leader, Jean-Noël Scherrer, qui enchaîne avec brio riffs lourds et tranchants, bien aidé par ses trois acolytes Julien Peultier (guitare), Timothée Gérard (basse) et Antoine Bashung (batterie), tous aussi impliqués et efficaces avec leurs instruments respectifs. Alors, évidemment, pour avoir leur place dans la cour des grands, ces quatre jeunes gars ont encore du travail à faire, mais comme je l’ai déjà écrit à plusieurs reprises, ils font assurément partie des meilleurs espoirs parmi les groupes français. Me voilà déjà impatient de les revoir en live.

Note : 7.5/10

Setlist : 
Weathering
Cold Fever
Way Out
Fire
Leaving You Now

Crédit photo : Marie Pottier 


PLACEBO 
20h54, les lumières s’éteignent, et c’est le grand écran central qui prend le relais, avec la diffusion du clip d’Every You Every Me, un grand classique de Placebo, suivi d’une rétrospective rapide des 20 ans de carrière des britanniques. Qui dit tournée anniversaire dit tournée de fans. Et forcément, cela peut déstabiliser les spectateurs surtout adeptes des tubes du groupe. Car hormis Pure Morning, qui a lancé le set de brillante manière, Special Needs, single issu de Sleeping With Ghosts, et Twenty Years, présentée dans une nouvelle version, il aura fallu attendre une bonne heure et quart pour entendre les hits – soit la fin de la partie « mélancolique », dixit Brian Molko -. For What It’s Worth, Slave To The Wage, Special K, Song To Say Goodbye et The Bitter End font danser une bonne partie du zénith, avant deux rappels survitaminés, composés de Teenage Angst, Nancy Boy, Infra-Red et Running Up That Hill
En tant que grand fan de Placebo, j’ai forcément apprécié la setlist, même s’il s’agissait de la même que celle qui était déjà proposée lors du premier leg de la tournée française. Quant à la prestation, elle fut fort satisfaisante, grâce, notamment, à un Brian Molko en forme et visiblement heureux d’être là. Les premiers rangs de la fosse, particulièrement réceptifs, ont apprécié les lignes de basse ainsi que les riffs de guitare inspirés de Stefan Olsdal, sans oublier l’excellent travail de Fiona Brice, qui avec ses arrangements de violon, donne encore plus de profondeur à l’ensemble. Matt Lunn, Nicolas Gavrilovic et Bill Lloyd ont, eux aussi, fait le job, mais il est regrettable de ne pas les voir plus se mettre en avant. Les plus critiques pourront aussi reprocher au groupe de trop enchaîner les titres, sans vraiment prendre le temps de communiquer avec l’auditoire. En ce qui me concerne, c’est une vive satisfaction, car les dernières tournées furent moins convaincantes.


Note : 8.25/10

Setlist : 
Pure Morning
Loud Like Love
Jesus’ Son
Soulmates
Special Needs
Lazarus
Too Many Friends
Twenty Years
I Know 
Devil In The Details
Space Monkey
Exit Wounds
Protect Me From What I Want
Without You I’m Nothing
36 degrees (Version 2016)
Lady Of The Flowers
For What It’s Worth
Slave To The Wage
Special K
Song To Say Goodbye
The Bitter End

Teenage Angst (Slow Version)
Nancy Boy
Infra-Red

Running Up That Hill (Kate Bush Cover)

Pour ceux qui regrettent de ne pas encore avoir vu Last Train et Placebo, sachez que les deux groupes sont à l’affiche de nombreux festivals français cet été. Et si vous voulez voir les deux ensemble, rendez-vous à Landerneau le samedi 12 août, où seront aussi présents Marilyn Manson, Trust et Mat Bastard (ex-leader de Skip The Use). 

lundi 10 avril 2017

Last Train – Weathering


L’album à écouter en ce début avril, c’est Weathering, le premier opus de Last Train. Auteur de deux excellents EP, le groupe mené par Jean-Noël Scherrer et Julien Peultier a bâti sa réputation grâce à ses prestations live de haute volée. Aussi efficaces dans les petites salles et festivals, qu’en première partie de grands noms comme Muse et Johnny Hallyday, les Last Train figurent déjà parmi les meilleurs espoirs de relève en matière de rock français. La sortie de cet opus, très attendue, va certainement leur permettre de gravir encore quelques échelons.  

Les surpuissantes Dropped By The Doves et Never Seen The Light ouvrent l’album en beauté. Le message est clair : au diable l’électronique, et en avant les guitares. Pas de doute, on a affaire à du rock n’roll, du vrai ! Au fil des chansons, le quatuor ne renie pas ses influences – De Black Rebel Motorcycle Club (Never Seen The Light) à Queens Of The Stone Age (Way Out), en passant par The Hives (Golden Songs) et Led Zeppelin (Time) – sans pour autant tomber dans la pale copie. La touche du groupe se fait d’ailleurs ressentir sur tous les morceaux, ce qui donne une réelle cohérence à l’ensemble. Cold Fever, déjà présente sur The Holy Family, est une bombe, qui ne devrait avoir aucun mal à cartonner sur les ondes FM, tandis que Golden Songs et House Of The Moon sont des balades agréables. Jane (quasiment 8 minutes) et Fire (plus de 6 minutes 30), déjà présentes sur l’EP précité, sont deux pièces maîtresses, qui témoignent la surprenante maturité de ce jeune groupe. Sans oublier Weathering, qui clôt la galette dans un déluge de basse et batterie, surplombé par un imposant solo de guitare, rappelant l'esprit de Muse. 


À n’en pas douter, Last Train va rapidement intégrer l’élite. Si vous ne voulez pas passer à côté de quelque-chose, allez les voir en live. Je les ai vus en première partie de Muse, c'était une claque, si bien que je retourne les voir deux fois cette année. De nombreuses dates sont au programme, un peu partout en France.

Note : 7.5/10




dimanche 9 avril 2017

Samedi 08/04 – Le Dôme (Marseille) – Saez


Dans le cadre de sa tournée du Manifeste, Damien Saez était de passage au Dôme de Marseille, ce samedi 8 avril.
20h30 tout pile, les lumières s’éteignent et se déploie un rideau, sur lequel est projeté le monologue d’une jeune femme épuisée par sa vie et le monde qui l’entoure. Saez arrive quelques instants après, et accompagne les images avec un récital de piano, avant d’attaquer en douceur avec L’humaniste. À ce moment-là, on ne se doute pas qu’on est en route pour près de quatre heures de concert. Après Les Enfants Paradis, chanson écrite en hommage aux victimes des attentats du 13 novembre, le show prend une autre tournure, avec un délicieux cocktail de chant révolté, de guitares distordues, de batterie énervée et d’accordéon survolté. Par ses textes et discours, Saez cherche avant tout à éveiller les consciences. Avec sa musique, purement ancrée dans la lignée de groupes comme Noir Désir, il y parvient avec brio, à en voir l’énergie déployée par ses fans dans la fosse. Des P’tits Sous, Marianne, Fils de France, J’accuse, Peuple Manifestant mais aussi les celtiques Rue d’la Soif et Bonnie, provoquent un raz-de-marée auquel il est impossible d’échapper. Le contraste est total, quand au rappel, résonnent les perles acoustiques Marguerite et Putains Vous M’aurez Plus. Mais l’impact est le même : on est transporté dans cette révolution d’un soir, ponctuée par les classiques Jeunesse Lève-Toi, J’Veux qu’on Baise sur Ma Tombe et Tu y Crois

Parfaitement accompagné par ses six musiciens - auxquels il laisse beaucoup de place pour montrer leurs grandes capacités avec leurs instruments respectifs - l’artiste nous a offert une prestation généreuse et qualiteuse (pour 43€ seulement), dans une salle pourtant proposée en configuration réduite. 


Respect. 


Setlist :
Intro
L’humaniste
Les Enfants Paradis
L’oiseau Liberté
Fin des Mondes
Betty
Mon Terroriste
Des P’tits Sous
Into The Wild
J’hallucine
Lettre apolitique / Lettre à politique
Marianne
Fils de France
J’accuse
Pilule
Cigarette
Peuple Manifestant
Ma Petite Coutière
Rue d’La Soif
Bonnie

Marguerite
Putains Vous M’aurez Plus
Jeunesse Lève-Toi
J’Veux qu’on Baise sur ma Tombe


Tu y Crois 

vendredi 7 avril 2017

La surprise de Jack White


À la surprise générale, Jack White vient de dévoiler un nouveau morceau, nommé Battle Cry, d'une durée de 2 minutes 30. Ce titre instrumental comporte un riff principal particulièrement heavy, mais la griffe du génie américain se ressent aussi bien avec la partie batterie, qu'avec le solo.
Nouvel album en vue, trois ans après Lazaretto ? Affaire à suivre...